Nicolas Faret naît à Bourg en Bresse en l'année 1600. Il s'éteindra à Paris en 1647. Sa famille, d'origine italienne était modeste.
Son père était cordonnier. Il semble avoir reçu une éducation soignée, chez des Jésuites à Paris, grâce à une aide de son parrain, chirurgien célèbre.
Puis il revint à Bourg, exercer des fonctions d'avocat au présidial de cette ville.
Une première oeuvre, en 1618 : une épître liminaire pour la "Vésontio" de Chifflet, premier médecin des archiducs Albert et Isabelle : "Aux Envieux".
Mais il décide de tenter sa chance dans la capitale, avec une recommandation de Bachet de Méziriac, adressée à Vaugelas et Boisrobert. Il s'attacha
à ces deux écrivains, puis à Coëffeteau, dont il devint le disciple, et à qui il dédia une traduction qu'il fit d'Eutrope ("Histoire Romaine d'Eutropius", en 1621).
La même année, Il avait publié une "Histoire chronologique des Ottomans".
Mais ce ne sont pas ses premiers travaux littéraires qui le firent connaître. C'est en effet Boileau qui l'a immortalisé dans
deux vers fameux :