Sur les Ligues d'Augsbourg,
et les secrètes Assemblées des Princes Confédérés au Roy
Héros, que les Vertus élèvent jusqu'aux Cieux,
En vain contre ta gloire on fait encore des brigues,
La haine des jaloux, ny leurs lâches intrigues
N'ont jamais arrêté ton bras victorieux.
Ta prudence confond les complots odieux
Que forment contre toy tant d'impuissantes Ligues ;
Tu vois avec dédain les intrigues fatigues,
Que se donnent sans fruit des Princes envieux.
Tous ces lâches rivaux que déchire la haine,
N'osent faire éclater une entreprise vaine,
Si l'univers uni ne conspire avec eux.
Mais quand, pour obscurcir ta gloire, qui les blesse,
Ils cherchent en secret tant de détours honteux,
Ils craignent ta puissance, et montrent leur foiblesse.
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